LES NUISIBLES
PARASITES DES BOIS
Le bois est un élement important dans nos vies. Qu’il s’agisse de poutres, parquets, escaliers, meubles ou autres, les bois neufs ou remis à neufs doivent être regulièrement traités afin de les protéger contre les parasites.
ABIOPEST est spécialiste du Traitrement du bois, et vous propose des solutions sur mesure.
Vrillettes
Habitat
La petite vrillette est abondante dans les maisons où elle est plus courante que la grosse vrillette qui préfère les conditions plus humides.
Les larves sont considérées comme nuisibles pour les bois de résineux et de feuillus travaillés par l’Homme.
morphologie
Les larves sont de couleur blanc-jaunâtre et couvertes de poils fins. Elles mesurent 5 à 7 mm de long et présentent une forme arquée naturelle.
cycle de vie
L’incubation des œufs dure 4 à 5 semaines puis les larves se développent en consommant le bois pendant 2 à 4 ans suivant la qualité de ce dernier. Le stade larvaire peut, dans des conditions très défavorables, s’étendre jusqu’à dix ans.
La sortie des adultes de petite vrillette n’est pas précédée, comme c’est le cas chez la grande vrillette, par des vibrations répétées très audibles et surnommées « horloge de la mort ».
Capricornes des maisons
Habitat ET RISQUES
Les charpentes de type fermette récentes en bois résineux sont particulièrement vulnérables. Mais si on ne construit pas ni avec l’aubier des résineux, ni avec des bois blancs, on ne doit pas le craindre.
Il est impératif de traiter les bois préventivement par injection sous haute pression dans le cas de constructions de plus de 10 ans, dont le traitement initial par bain d’imprégnation n’est plus efficace, pour éviter une contamination du capricorne qui pourrait altérer rapidement la solidité de la charpente.
morphologie
Son corps est plat, noir tacheté, avec de longues antennes, six pattes, deux petites ailes (élytres) et des poils.
Il vole très peu et ne se déplace quasiment pas en marchant, car il est très sédentaire et s’établit dans une source de bois pour plusieurs générations.
cycle de vie
Le développement d’Hylotrupes est des plus classiques : l’œuf donne une larve, qui donnera une nymphe, puis à terme un insecte apte à se reproduire.
La ponte, relativement modeste, ne semble pas excéder la cinquantaine d’œufs, et une trentaine semble la norme.
La durée du développement larvaire est tributaire des qualités nutritives du bois, de l’hygrométrie ambiante, et, bien sûr, de la température.
À cet égard, la larve d’Hylotrupes est parfois soumise à des fluctuations thermiques extrêmement importantes (cas des charpentes sous toitures par exemple), mais elle a la faculté de se mettre « en pause » quand la température est trop basse ou au contraire trop élevée, la plus adaptée se situant entre 25 °C et 30 °C.
Cet ensemble de considérations fait que la durée du développement larvaire peut demander 5 à 10 ans en fonction de la température ambiante et de la valeur nutritive du bois, la moyenne étant de 3 à 5 ans.
Termites
Habitat ET RISQUES
Les termites sont des insectes xylophages qui vivent dans le sol, en colonies organisées comprenant des « soldats », des « ouvriers » et des insectes sexués à vocation reproductrice.
Les termites sont capables de traverser les maçonneries des maisons et immeubles pour venir s’attaquer au bois (plancher, poutres, charpente) car ils ont besoin de se nourrir de cellulose :
- Les termites s’attaquent à toutes les essences de bois, sauf quelques bois exotiques.
- Une infestation par les termites commence par le bas du bâtiment.
Les différentes régions de France sont très inégalement touchées par les termites : la ville entière de Paris et différentes communes, surtout dans l’ouest et le sud de la France, font l’objet d’arrêtés de classement en zone de surveillance et de lutte contre les termites.
morphologie
-Termite lucifuge (reticulitermes lucifugus),
-Termite de Saintonge (reticulitermes santonensis),
-Termite à cou jaune (kalotermes flavicollis).
On appelle parfois les termites « fourmis blanches » (ne pas confondre avec les fourmis charpentières, qui n’ont rien à voir).
Lyctus
Habitat ET RISQUES
Si on leur en laisse le temps, le bois peut être réduit à un tas de poudre fine qui s’effrite au toucher.
La présence du genre Lyctus dans l’aubier est corrélée avec la présence d’amidon dans les cellules de parenchyme. L’abattage printanier des arbres — au moment où l’amidon est le plus bas, car mobilisé et utilisé pour passer l’hiver — plutôt qu’en automne, permet de diminuer les risques d’attaque.
morphologie
Les adultes émergent en creusant un trou d’épingle de 1 à 2 mm, souvent appelé « criblure ».
cycle de vie
Les larves de lyctus rongent le bois de l’intérieur pour ne laisser qu’une fine surface de bois sur le dessus.
Fourmis charpentières
Habitat ET RISQUES
La présence des fourmis charpentières dans une maison indique souvent un problème d’humidité ou le pourrissement des structures bois, mais elles peuvent aussi quelquefois creuser dans du bois sain. Elles apprécient tout particulièrement les résineux. Contrairement aux termites, elles ne mangent pas le bois, mais l’éjectent sous forme de sciures.
Les fourmis charpentières sont capables de causer de réels dommages sur les structures en bois tel que le bois de charpente en y creusant des galeries, et donc fragilisent les édifices.
morphologie
Les ouvrières sont entièrement noires, avec de nombreux poils blancs. En vue de profil, le pétiole qui n’a qu’un seul segment est haut et droit. Les cinq segments abdominaux sont visibles. Les individus sexués ont des ailes membraneuses avec peu de nervures, qu’elles perdent après le vol nuptial.
C’est une espèce sociale avec des colonies qui dépassent 5000 ouvrières autour d’une reine unique.
cycle de vie
Chez les fourmis charpentières, la reine est à l’origine de toute nouvelle colonie. En effet, après l’accouplement, la reine perd ses ailes et cherche l’endroit idoine pour pondre ses premiers œufs, un arbre mort par exemple.
La reine s’occupe ainsi seule de sa première progéniture dont la tâche, une fois adulte, consiste à prendre soin de la fourmilière; la reine se contentant ensuite uniquement de pondre. Pour que la fourmi devienne adulte, il faut compter entre 50 et 70 jours durant lesquels elle évolue de différentes manières : œuf, larve, prénymphe, nymphe puis imago.
Une fois adulte, la fourmi peut vivre un an si elle est ouvrière ou dix-sept ans si elle est reine. Afin que la colonie atteigne sa pleine maturité, il faut attendre au minimum trois ans. Elle est alors constituée d’au moins 2000 ouvrières et la reine commence à engendrer, à chaque fin d’été, des insectes sexués et ailés qui seront, à leur tour, destinés à fonder une nouvelle colonie.